14 février 2012
Gaspar Noé sent an email to http://www.lofficielmode.com in order to present his Valentine's Day favorite movies :
Elia Kazan's Splendor in the Grass (1961)
"Une splendide histoire d'amour où Warren Beatty et Nathalie Wood et ne parviennent pas à faire éclore leur amour à cause (comme dans Romeo et Juliet) de leur origines sociales incompatibles. Il est difficile de ne pas pleurer à la fin de ce film sur un amour profond mais impossible."
Warris Hussein's Melody (1971) "Une belle histoire d'amour entre un très jeune garçon et une fille londoniens séchant l'école pour aller se promener main dans la main, et même aller à la plage. Film que j'ai vu à 8 ans à Buenos Aires et qui m'a donné pour la premère fois l'envie de connaître l'état amoureux. La musique était faite par les Bee Gees et je me repassais en boucle le disque afin de me souvenir de la fille qui jouait dedans."
R. F. Fassbinder's Angst essen Seele auf (1974) "Une autre histoire d'amour, cette fois belle et angoissante à la fois, entre un ouvrier arabe et une vieille allemande. Leur amour, pourtant pur, est attaqué puis détruit sans cesse par la mesquinerie et le racisme des gens qui les entourent... Un peu comme Loin du Paradis de Tod Haynes, mais en plus réel et plus dur."
Ulli Ledel's Christiane F. - Wir Kinder vom Bahnhof Zoo (1981) "Une angoissante histoire d'amour d'une jeune adolescente berlinoise qui tombe amoureuse d'un garçon prostitué, et qui, peu à peu, tombe par amour dans l'héroïne et la prostitution elle-même... Vraiment triste comme certaines erreurs amoureuses peuvent l'être quand la drogue s'y mêle et que le principal objet de désir devient la drogue elle-même... Un peu comme More de Barbet Schroeder, mais avec des ados."
Sarah Polley's Away from Her (2006) "Une très triste histoire d'amour détruite (comme dans Love Story) par une maladie sans retour. Dans ce cas-ci, c'est par un Alzheimer précoce qui efface la mémoire, le passé et donc l'amour de la femme pour son mari. Ce film ne m'a pas fait pleurer, mais j'y repense tout le temps."
Anthony Minghella's Truly, Madly, Deeply (1990) "Encore un film très larmoyant sur une femme qui perd son mari et qui ne cesse de le percevoir en fantôme, alors qu'elle essaye péniblement de refaire sa vie."
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